Cette initiative conjointe des deux leaders de la facilitation logistique et portuaire a pour objectif de répondre aux recommandations du gouvernement de forger une organisation nationale au service de la fluidité et de la cybersécurité logistique et anticiper la mise en œuvre du guichet unique maritime européen.
Le rapport sur la compétitivité de la chaîne logistique d’Eric Hémar et Patrick Daher remis au Gouvernement en 2019, mettait en avant la nécessité d’optimiser la fluidité des formalités et contrôles via un guichet unique. Il encourageait également le regroupement des professionnels au sein d’une association France Logistique, créée début 2020.
D’autre part, le CIMER 2019 appelait à accompagner l’émergence de solutions digitales par le biais d’une plateforme logistique numérique, à développer la cybersécurité, à anticiper l’arrivée d’un guichet unique maritime européen, et à créer un observatoire de la performance.
MGI et SOGET facilitent 95% du fret français et de son outre-mer, au sein de leurs plateformes digitales collaboratives. Chaque jour, ce sont plus de 30 000 utilisateurs qui se connectent à leurs plateformes digitales qui traitent près de 300 Millions de messages par an2.
Les deux entreprises déploient et opèrent leurs plateformes digitales de type PCS/CCS (Port Community Systems / Cargo Community Systems3) dans les ports français depuis plus de 35 ans. Briques essentielles du Smart Port, leurs systèmes contribuent à l’attractivité et à la compétitivité de la destination France en reliant les ports français aux chaines logistiques mondiales.
France PCS, un tiers de confiance, neutre, à l’échelle de la France
Regroupant les intérêts des acteurs publics et privés de la logistique française quels que soit la taille, le métier, ou le port d’attache de leurs entités, les forces de France PCS reposent sur :
- Une expertise métier acquise depuis plus de 35 ans en France et à l’international,
- Le pragmatisme et la rapidité de mise en œuvre de nouveaux services,
- Un socle technologique éprouvé de MGI et SOGET, moderne et sécurisé, interopérable avec les systèmes d’information des autorités portuaires et douanières ou des professionnels de la logistique,
- Les compétences de plus de 130 collaborateurs et collaboratrices experts en logistique digitale, au Havre et à Marseille.
La mission de France PCS est d’apporter des solutions concrètes et rapides pour rendre les chaines logistiques françaises plus fluides, en interconnectant plus encore les acteurs publics et privés, au niveau national.
Les deux entreprises ont déjà des travaux de R&D communs autour de la cybersécurisation des échanges digitaux du commerce extérieur ou l’intégration de nouvelles technologies pour servir la compétitivité des acteurs du commerce : blockchain, Internet of Things (IoT), intelligence artificielle ou informatique décisionnelle (BI) pour la production d’indicateurs de performance.
L’infrastructure digitale et les services associés proposés par France PCS sont sécurisés, et constituent un outil souverain d’amélioration continue de la performance logistique française.
Hervé Cornède, président du directoire de SOGET et président du GIE France PCS explique: «SOGET et MGI sont liées par le même ADN : créer de l’innovation digitale au service de la performance logistique. Dans le contexte mondial de compétition digitale et l’explosion de la cybercriminalité il était nécessaire d’écrire un nouveau chapitre ensemble pour capitaliser sur nos compétences et créer une véritable équipe de France pour défendre la logistique digitale française ».
Pour Rémi Julien, président du directoire MGI et administrateur du GIE France PCS : « La fluidité et la confiance sont essentielles aux chaînes logistiques. La mise en commun des compétences et moyens de SOGET et MGI permet de lancer des projets sur des thèmes concrets et nécessaires : cybersécurisation des infrastructures digitales maritimes, promotion de la performance logistique française, connexion des ports à l’hinterland, sans oublier une intégration plus poussée avec les services de contrôle de l’Etat».