Solutions pour booster la compétitivité logistique nationale

Lancé en fin d’année dernière, dans la droite lignée des recommandations du rapport Hémar-Daher,  France PCS poursuit sa mission au service de la compétitivité logistique française en rappelant notamment l’avance considérable du pays en matière de digitalisation de la supply chain et en travaillant avec les services de l’Etat pour poser les bases de la nouvelle plateforme numérique du commerce extérieur français.

La performance de la logistique d’un pays repose entre autres, sur la capacité des nombreux acteurs de la supply chain à connaitre et anticiper la position et le statut de sa marchandise dans la chaine et à échanger de l’information de manière fiable, sécurisée et instantanée.

La France est championne des solutions digitales portuaires & logistiques

Les PCS made in France  (AP+, Ci5 et S)ONE), déployés depuis plus de 35 ans par les membres de France PCS, dans les principaux ports français, ont été créés pour répondre aux besoins de fluidité, de sécurité et de traçabilité de la marchandise pour les professionnels privés et les administrations publiques : Douane, autorités portuaires, services vétérinaires et phytosanitaires.

Aussi, les acteurs logistiques français bénéficient des systèmes les plus avancés au monde tant en termes technologiques que fonctionnels. Ces systèmes sont adaptés aussi bien pour les ports ayant des trafics importants que pour les ports de plus petite taille quel que soit le type de trafic : conteneurisé, conventionnel, vrac ou ro‑ro. Ceux-ci sont pleinement intégrés dans la stratégie nationale portuaire et améliorent la compétitivité de tous les acteurs de la chaîne en garantissant :

  • L’accélération du passage de la marchandise grâce à l’automatisation des procédures et à l’élimination de processus inefficaces ;
  • La sécurisation de la chaîne logistique en fournissant des informations fiables en temps réel ;
  • L’augmentation de la productivité par la réduction des coûts d’exploitation (gestion documentaire, accès à l’information, déplacements…) ;
  • La simplification et l’optimisation des processus pour une meilleure fluidité des échanges d’information et des mouvements de marchandises ;
  • L’élargissement de la traçabilité de la marchandise et l’anticipation des formalités de dédouanement, permettant des gains au niveau des franchises de stationnement à l’import p. ex. ;
  • La sécurisation des recettes de l’Etat grâce à la transparence et l’interopérabilité avec les systèmes des douanes françaises ;
  • Le Pilotage de l’information pour mesurer la qualité de service globale des ports et des chaines logistiques avec la mise en œuvre de Key Performance Indicators (KPI) et le recueil des informations transmises aux autorités portuaires à des fins statistiques pour le commerce extérieur de la France.
  • L’amélioration de l’indicateur « Doing Business » français au sein du Logistics Performance Index (LPI) de la Banque Mondiale.

Des propositions concrètes en faveur de la compétitivité portuaire française pour accompagner la transition digitale de l’Etat

Les PCS apportent des moyens digitaux de qualité dans les ports, néanmoins les services à rendre au commerce extérieur sont encore nombreux et les membres des administrations peuvent d’ores et déjà bénéficier des solutions existantes sans multiplier les projets et les plateformes numériques.

France PCS travaille donc actuellement avec les services de l’Etat sur la co-construction d’une plateforme digitale du Commerce Extérieur. Cette plateforme aura une mission universelle et devra être ouverte au plus grand nombre (PME et Start-ups) pour connecter et faire émerger des services innovants à valeur ajoutée pour l’écosystème logistique français avec comme premiers jalons applicables dès aujourd’hui :

  • Un tracing marchandise mutualisé sur l’ensemble des ports français basé sur le guide EDI élaboré par France PCS et fourni aux services de l’Etat ;
  • La création du Security Operations Center (SOC) logistique national pour renforcer la cybersécurité du commerce extérieur français ;
  • Le renforcement les liens étroits avec les SI régaliens, et notamment douaniers, grâce aux travaux sur la standardisation des messages à l’échelle nationale effectués par France PCS ;
  • La capitalisation sur les KPIs développés depuis plus de 10 ans pour créer l’Observatoire National de la performance Portuaire et mesurer efficacement les effets de la politique portuaire ;
  • Le déploiement du Guichet Unique Maritime (Règlement EU 2019/1239) en s’appuyant sur les outils et les savoir-faire français disponibles et faire du pays le site pilote européen de ce règlement.
  • La mise en place, d’un point de contrôle unique aux frontières pour optimiser les contrôles phytosanitaires et vétérinaires, à l’échelle du pays, en collaboration avec les Douanes, la DGAL et la DGCCRF, comme recommandé dans le rapport Hémar- Daher.

Si l’Etat en confirme sa volonté, la France pourrait rapidement rattraper son retard, regagner des places dans les classements internationaux, être en ligne avec le nouveau Code des Douanes de l’UE à l’horizon 2022 et atteindre des performances logistiques à la hauteur de ses ambitions tout en étant reconnue comme précurseur des technologies de l’information au service de la compétitivité logistique.

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